L’EPF favorise le renouvellement urbain pour limiter l’artificialisation des espaces naturels et agricoles, tout en veillant à rendre les logements créés accessibles à tous.
L’EPF accompagne les collectivités dans l’acquisition de foncier économique et commercial, et agit ainsi pour des centres-bourgs vivants et attractifs.
Les communes bretonnes peuvent être exposées à des risques technologiques, d’inondation, d’érosion ou encore de submersion marine. L’EPF aide les communes dans la mise en place des mesures foncières prévues dans les plans de prévention des risques.
L’EPF se mobilise, avec d’autres acteurs du territoire, pour la préservation de la biodiversité ainsi que des espaces agricoles et naturels.
Avant la mise en œuvre de leur projet, les collectivités peuvent solliciter l’EPF pour préparer, sécuriser et maîtriser les coûts de l’opération.
Pour permettre le projet d’une commune, l’EPF peut acquérir un bien et en devenir propriétaire pour une durée déterminée : il s’agit du portage foncier, cœur de métier de l’Établissement.
L’EPF peut superviser des travaux de dépollution et de déconstruction pour mettre un bien à nu afin de le préparer pour sa future utilisation.
En favorisant les rencontres entre acteurs et en partageant de nombreux outils pratiques sur les questions foncières, l’EPF souhaite aider les collectivités bretonnes.
Lors de sa séance du 25 novembre dernier, le Bureau de l’Etablissement public foncier de Bretagne a adopté 25 nouveaux projets. La diversité de ces opérations démontre la volonté croissante des communes de définir puis de mettre en œuvre de véritables stratégies foncières sur le long terme et d’utiliser, à cette fin, tous les services et les outils mis à leur disposition par l’EPF.
Ainsi, la Communauté de commune de Coglais communauté (35) s’investit depuis plusieurs années pour définir, à l’échelle intercommunale, une politique visant à revitaliser ses cœurs de bourg. Cette démarche s’est concrétisée notamment par la réalisation d’un référentiel foncier à l’échelle communautaire afin identifier les secteurs mobilisables pour de futures opérations de renouvellement urbain. Une étude pré-opérationnelle, accompagnée par l’EPF, est d’ores et déjà lancée sur trois secteurs dans les communes de Saint Étienne en Cogles, Saint Hilaire des Landes et Montours.
C’est également par la réalisation d’un référentiel foncier que la commune de Saint Renan (29) a mis en évidence le caractère stratégique d’un ilôt d’habitations dégradées, en plein cœur de son centre ville. Après réalisation d’une étude de définition, l’Etablissement public se portera acquéreur de ces biens qui devraient permettre, à terme, la réalisation d’une opération de logements, notamment à destination des personnes âgées.
Au-delà de la problématique des logements vacants, le devenir des bâtiments d’activités inoccupés représente également une préoccupation prégnante d’un grand nombre de collectivités.
La commune de Pleslin Trigavou (22) dispose ainsi dans son centre bourg d’un ancien chais dont l’activité est arrêtée depuis 2004. Sur cette friche de plus d’un hectare, la commune envisage de réaliser des logements mais également de maintenir de l’activité économique en implantant des commerces et des services. L’EPF devrait entamer prochainement les négociations avec le propriétaire.
De la même manière, la commune d’Etel (56) sollicite l’EPF pour le portage d’une ancienne glacière située sur le port. Devant l’intérêt patrimonial de ce bâtiment, une étude associant l’EPF, des étudiants de master de l’Université de Bretagne sud et l’association des Ports d’intérêt Patrimonial devrait être lancée afin de réfléchir au devenir du site et plus largement, le projet urbain à mettre en œuvre sur cet espace portuaire