L’EPF favorise le renouvellement urbain pour limiter l’artificialisation des espaces naturels et agricoles, tout en veillant à rendre les logements créés accessibles à tous.
L’EPF accompagne les collectivités dans l’acquisition de foncier économique et commercial, et agit ainsi pour des centres-bourgs vivants et attractifs.
Les communes bretonnes peuvent être exposées à des risques technologiques, d’inondation, d’érosion ou encore de submersion marine. L’EPF aide les communes dans la mise en place des mesures foncières prévues dans les plans de prévention des risques.
L’EPF se mobilise, avec d’autres acteurs du territoire, pour la préservation de la biodiversité ainsi que des espaces agricoles et naturels.
Avant la mise en œuvre de leur projet, les collectivités peuvent solliciter l’EPF pour préparer, sécuriser et maîtriser les coûts de l’opération.
Pour permettre le projet d’une commune, l’EPF peut acquérir un bien et en devenir propriétaire pour une durée déterminée : il s’agit du portage foncier, cœur de métier de l’Établissement.
L’EPF peut superviser des travaux de dépollution et de déconstruction pour mettre un bien à nu afin de le préparer pour sa future utilisation.
En favorisant les rencontres entre acteurs et en partageant de nombreux outils pratiques sur les questions foncières, l’EPF souhaite aider les collectivités bretonnes.
Châteaubourg, commune d’Ille-et-Vilaine dans l’EPCI Vitré Communauté, compte 6 196 habitants en 2011 (7 512 en 2021). Située entre Rennes et Vitré, la ville attire de nombreuses entreprises industrielles, favorisant un bon niveau d’emploi. En 2010, la commune s’intéresse à l’ancien site de Thalès, un ensemble industriel de 4,5 hectares, alors inoccupé. L’objectif est d’y accueillir de nouvelles entreprises tout en réutilisant les infrastructures existantes, notamment pour des activités liées à l’électronique, un projet soutenu par l’EPF Bretagne.
Le 10 mai 2011, une convention est signée entre l’EPF et la Ville. En 2012, l’EPF acquiert le site pour environ 1,5 million d’euros HT et revend rapidement la partie sud à un opérateur téléphonique. Une étude pré-opérationnelle réalisée entre 2013. et 2014 par SCE Aménagement et Environnement conduit en 2015 à la démolition partielle du site pour faciliter son découpage et sa revente. En 2014, la Ville embauche un développeur économique pour explorer les débouchés des terrains et bâtiments. L’EPF assure les travaux de désamiantage et de déconstruction pour 210 000 €. La Ville se charge de la viabilisation de deux terrains, mais l’entretien, l’individualisation des réseaux et la division des bâtiments ont coûté au total 768 000 €, dont 300 000 € de taxe foncière.
RÉSULTATS : L’EPF procède à six reventes pour un total de 1,65 million d’euros. La Ville récupère le reste des terrains et commercialise trois lots pour 220 000 €. Malgré une minoration des travaux de 97 000 €, les cessions ne couvrent pas tous les coûts, laissant un différentiel de 540 000 €. Toutefois, la Ville conserve un bâtiment accueillant des associations.