L’EPF favorise le renouvellement urbain pour limiter l’artificialisation des espaces naturels et agricoles, tout en veillant à rendre les logements créés accessibles à tous.
L’EPF accompagne les collectivités dans l’acquisition de foncier économique et commercial, et agit ainsi pour des centres-bourgs vivants et attractifs.
Les communes bretonnes peuvent être exposées à des risques technologiques, d’inondation, d’érosion ou encore de submersion marine. L’EPF aide les communes dans la mise en place des mesures foncières prévues dans les plans de prévention des risques.
L’EPF se mobilise, avec d’autres acteurs du territoire, pour la préservation de la biodiversité ainsi que des espaces agricoles et naturels.
Avant la mise en œuvre de leur projet, les collectivités peuvent solliciter l’EPF pour préparer, sécuriser et maîtriser les coûts de l’opération.
Pour permettre le projet d’une commune, l’EPF peut acquérir un bien et en devenir propriétaire pour une durée déterminée : il s’agit du portage foncier, cœur de métier de l’Établissement.
L’EPF peut superviser des travaux de dépollution et de déconstruction pour mettre un bien à nu afin de le préparer pour sa future utilisation.
En favorisant les rencontres entre acteurs et en partageant de nombreux outils pratiques sur les questions foncières, l’EPF souhaite aider les collectivités bretonnes.
Bégard, commune des Côtes-d’Armor dans la communauté Guingamp-Paimpol Agglomération, compte 4 884 habitants en 2012 (4 839 en 2021). Située sur un axe stratégique entre Guingamp et Lannion, elle vise à augmenter son offre de logements en densifiant son centre-ville, notamment par la réhabilitation et le réaménagement urbain. L’histoire de Bégard est marquée par l’abbaye cistercienne fondée en 1130, véritable « ville dans la ville ». En 2012, la commune identifie deux parcelles près de la mairie, d’un potentiel de 2 000 m², pour un projet de logements. Elle sollicite l’Établissement Public Foncier de Bretagne pour l’acquisition et la gestion du foncier.
Le 2 avril 2013, une convention est signée entre l’EPF et la Ville. L’étude menée par l’Atelier LG, partiellement subventionnée par l'EPF, permet de définir le projet et de contacter des bailleurs sociaux. En 2015, l’EPF acquiert les deux parcelles pour 255 000 euros, avant de les céder à la Ville pour 272 000 euros après 5 ans de portage et quelques démolitions.
Le projet, à une densité de 65 logements/hectare, inclut 11 logements sociaux (6 neufs et 5 réhabilités) gérés par Côtes-d’Armor Habitat, ainsi qu’une salle communale de 150 m² en rez-de-chaussée d’un bâtiment rénové.