L’EPF favorise le renouvellement urbain pour limiter l’artificialisation des espaces naturels et agricoles, tout en veillant à rendre les logements créés accessibles à tous.
L’EPF accompagne les collectivités dans l’acquisition de foncier économique et commercial, et agit ainsi pour des centres-bourgs vivants et attractifs.
Les communes bretonnes peuvent être exposées à des risques technologiques, d’inondation, d’érosion ou encore de submersion marine. L’EPF aide les communes dans la mise en place des mesures foncières prévues dans les plans de prévention des risques.
L’EPF se mobilise, avec d’autres acteurs du territoire, pour la préservation de la biodiversité ainsi que des espaces agricoles et naturels.
Avant la mise en œuvre de leur projet, les collectivités peuvent solliciter l’EPF pour préparer, sécuriser et maîtriser les coûts de l’opération.
Pour permettre le projet d’une commune, l’EPF peut acquérir un bien et en devenir propriétaire pour une durée déterminée : il s’agit du portage foncier, cœur de métier de l’Établissement.
L’EPF peut superviser des travaux de dépollution et de déconstruction pour mettre un bien à nu afin de le préparer pour sa future utilisation.
En favorisant les rencontres entre acteurs et en partageant de nombreux outils pratiques sur les questions foncières, l’EPF souhaite aider les collectivités bretonnes.
Parce que le foncier est une ressource non renouvelable, sa préservation est l’un des enjeux déterminants pour la Bretagne. Cet enjeu est partagé par tous aujourd’hui et l’objectif de zéro artificialisation nette figure tant dans les dispositions législatives nationales que dans les objectifs du SRADDET, adopté par le conseil régional de Bretagne le 18 décembre 2020.
L’action de l’EPF Bretagne s’inscrit dans cette démarche visant les espaces naturels, agricoles et forestiers de nouvelles artificialisations conformément aux engagements confirmés par le troisième PPI 2021-2025.
Les actions en faveur du logement restent toujours l’axe prioritaire de mobilisation de l’EPF Bretagne. En effet, la dynamique démographique bretonne, même si elle décélère, reste forte. Notre région accueille au 1er janvier plus de 3,4 millions d’habitants.
En outre, le soutien au développement économique notamment par la reconquête de friches et la restructuration de zones d’activités, résulte de cette même volonté collective de limiter la consommation foncière. Ce sont des opérations plus difficiles, plus onéreuses mais qui justifient pleinement la mobilisation d‘argent public car elles préservent d’artificialisation supplémentaire.
Cet objectif de sobriété foncière et de “reconstruction de la ville sur elle-même ” ne peut fonctionner que si elle est pensée de manière globale, en agissant sur les thématiques du logement mais aussi du commerce, des services, des équipements, des espaces publics, etc. Pour lutter contre l’étalement des villes, ces aménités urbaines doivent se retrouver naturellement dans les centralités, y compris rurales, qu’il faut à nouveau rendre attractives afin d’en faire le cœur de la redynamisation de nos territoires.L’EPF Bretagne s’est emparé de cette thématique dès 2012 et a initié une démarche expérimentale qui s’est traduite par les deux appels à candidatures “redynamisons nos centre-ville et centre-bourgs” de 2017 et 2019. L’EPF Bretagne est également très impliqué dans les démarches “Action Cœur de Ville” et “Petites Villes de Demain”, se tenant aux côtés des collectivités pour les assister dans les volets fonciers de ces démarches.
Enfin, les friches urbaines représentent un gisement dont aucune collectivité ne peut se désintéresser dans le contexte de la trajectoire “Zéro Artificialisation Nette” ou ZAN, malgré leur coût de transformation parfois importants (désamiantage, dépollution…). C’est pourquoi l’EPF Bretagne développe des actions et des réflexions sur l’utilisation de ces espaces afin de faire des freins d’aujourd’hui les potentialités de demain.