L’EPF favorise le renouvellement urbain pour limiter l’artificialisation des espaces naturels et agricoles, tout en veillant à rendre les logements créés accessibles à tous.
L’EPF accompagne les collectivités dans l’acquisition de foncier économique et commercial, et agit ainsi pour des centres-bourgs vivants et attractifs.
Les communes bretonnes peuvent être exposées à des risques technologiques, d’inondation, d’érosion ou encore de submersion marine. L’EPF aide les communes dans la mise en place des mesures foncières prévues dans les plans de prévention des risques.
L’EPF se mobilise, avec d’autres acteurs du territoire, pour la préservation de la biodiversité ainsi que des espaces agricoles et naturels.
Avant la mise en œuvre de leur projet, les collectivités peuvent solliciter l’EPF pour préparer, sécuriser et maîtriser les coûts de l’opération.
Pour permettre le projet d’une commune, l’EPF peut acquérir un bien et en devenir propriétaire pour une durée déterminée : il s’agit du portage foncier, cœur de métier de l’Établissement.
L’EPF peut superviser des travaux de dépollution et de déconstruction pour mettre un bien à nu afin de le préparer pour sa future utilisation.
En favorisant les rencontres entre acteurs et en partageant de nombreux outils pratiques sur les questions foncières, l’EPF souhaite aider les collectivités bretonnes.
Logements vacants et dégradés, commerces aux rideaux fermés… bon nombre de centres-bourgs comme de centres-villes se dévitalisent à mesure que les zones pavillonnaires et les centres commerciaux s’étalent à leur périphérie.
En Bretagne, les centres-villes et les bourgs sont des repères pour l’ensemble des habitants. Ces lieux sont confrontés à des difficultés d’adaptation aux changements des modes de vie et des habitudes en termes d’habitat, de déplacements, de consommation. Ils restent pour autant attractifs grâce au patrimoine, aux identités, aux pratiques culturelles.
Ces enjeux, s’ils ne se traitent pas de la même manière, ou tout au moins avec les mêmes moyens, sont communs aux villes petites et moyennes et aux bourgs ruraux. Ils doivent relever un défi commun : muter pour se renforcer.
Face à ce défi, l’ensemble des acteurs publics se mobilise pour faire converger leurs efforts et endiguer ce phénomène.
Dès 2017, la Région, l’État en région, l’Établissement Public Foncier, et la Banque des territoires ont engagé un partenariat pour lancer deux appels à projets de soutien des programmes globaux d’attractivité de centres-villes et bourgs sur plusieurs années.
La volonté des partenaires est de soutenir les collectivités financièrement et en ingénierie. À travers des études et des travaux innovants, ces opérations permettront à chaque territoire de Bretagne d’entrer collectivement dans la reconquête des centralités, tout en conservant sa singularité et l’originalité de son développement. Renforcer le lien social, assurer le rebond commercial, associer les habitants, promouvoir des démarches innovantes : ce sont ces idées qui ont guidé la sélection des projets lauréats. Au total, 130 communes sont actuellement accompagnées dans leurs réflexions et programmes de travaux.
En 2018, l’État a initié à l’échelle nationale le programme Action Cœur de Ville. 11 villes moyennes bretonnes ont été retenues : Quimper, Lannion, Morlaix, Lorient, Pontivy, Vannes, Saint-Brieuc, Saint-Malo, Fougères, Redon et Vitré. Les actions prévues pourront concerner notamment le logement, les transports et la mobilité, l’éducation, l’offre culturelle et sportive, ou le développement des outils numériques. Ce plan vise notamment à acquérir et réhabiliter des logements, améliorer leur performance énergétique, développer une nouvelle offre commerciale en centre-ville et rééquilibrer les conditions d’implantation avec la périphérie.