L’EPF favorise le renouvellement urbain pour limiter l’artificialisation des espaces naturels et agricoles, tout en veillant à rendre les logements créés accessibles à tous.
L’EPF accompagne les collectivités dans l’acquisition de foncier économique et commercial, et agit ainsi pour des centres-bourgs vivants et attractifs.
Les communes bretonnes peuvent être exposées à des risques technologiques, d’inondation, d’érosion ou encore de submersion marine. L’EPF aide les communes dans la mise en place des mesures foncières prévues dans les plans de prévention des risques.
L’EPF se mobilise, avec d’autres acteurs du territoire, pour la préservation de la biodiversité ainsi que des espaces agricoles et naturels.
Avant la mise en œuvre de leur projet, les collectivités peuvent solliciter l’EPF pour préparer, sécuriser et maîtriser les coûts de l’opération.
Pour permettre le projet d’une commune, l’EPF peut acquérir un bien et en devenir propriétaire pour une durée déterminée : il s’agit du portage foncier, cœur de métier de l’Établissement.
L’EPF peut superviser des travaux de dépollution et de déconstruction pour mettre un bien à nu afin de le préparer pour sa future utilisation.
En favorisant les rencontres entre acteurs et en partageant de nombreux outils pratiques sur les questions foncières, l’EPF souhaite aider les collectivités bretonnes.
Si septembre a été le mois des bilans départementaux ; octobre, novembre et décembre ont été ceux des réunions de réflexions thématiques autour des grands enjeux du prochain PPI de l’EPF de Bretagne.
Quatre groupes se sont réunis à deux reprises déjà.
L’habitat à Brest, le développement économique à Dinan, les centralités à Montauban de Bretagne et celui sur la transition écologique à Pontivy ont défini les enjeux les concernant et travaillé aux solutions opérationnelles pour les cinq prochaines années.
Chaque groupe, composé d’élus locaux des quatre départements bretons, de représentants des services de collectivités et d’experts, a reçu comme feuille de route une double exigence : construire des propositions ambitieuses et consensuelles ! Injonction contradictoire ? L’expérience de ces deux premières réunions démontre que le temps d’écoute et de débat permet de relever ce double défi.
Car les sujets ne manquent pas.
Si la priorité au renouvellement urbain en centralité comme la densité ne font plus débat, la question de la réhabilitation du bâti, la reconquête des friches, le logement abordable ou la place de la nature en ville nécessiteront de nouvelles séances de travail. Il en est de même pour la requalification des zones d’activités.
Un consensus est établi : c’est l’enjeu foncier à venir pour impulser une action forte contre l’artificialisation des sols. Mais cela soulève de nombreuses questions de faisabilité, de coûts, de modalités pratiques, de premières initiatives locales.
La renaturation, la gestion des risques (industriels comme submersion) la lutte contre les copropriétés dégradées ont aussi ouvert de nombreux champs d’interrogations au sein des différents groupes de travail.
Si beaucoup a été défriché, de nombreux sujets sont encore sur l’établi.
Les élections municipales approchant, les groupes se sont mis en en pause pour permettre aux élus de mars prochain de participer à l’élaboration du PPI qui les accompagnera tout au long de leurs mandats.
Cette période sera cependant mise à profit par les équipes de l’EPF pour approfondir les questions posées, préparer les données pour que chaque groupe, dès le mois de mai, puisse se réunir à nouveau et proposer des pistes d’actions fortes pour construire une Bretagne de la sobriété foncière en fonction des premiers sujets évoqués.
Le PPI est un outil au service de tous. Nous avons souhaité l’élaborer avec le plus grand nombre de partenaires pour en faire l’un des leviers d’une action foncière responsable et efficace en Bretagne.
Alors, RDV en mai pour la suite de nos travaux !