L’EPF favorise le renouvellement urbain pour limiter l’artificialisation des espaces naturels et agricoles, tout en veillant à rendre les logements créés accessibles à tous.
L’EPF accompagne les collectivités dans l’acquisition de foncier économique et commercial, et agit ainsi pour des centres-bourgs vivants et attractifs.
Les communes bretonnes peuvent être exposées à des risques technologiques, d’inondation, d’érosion ou encore de submersion marine. L’EPF aide les communes dans la mise en place des mesures foncières prévues dans les plans de prévention des risques.
L’EPF se mobilise, avec d’autres acteurs du territoire, pour la préservation de la biodiversité ainsi que des espaces agricoles et naturels.
Avant la mise en œuvre de leur projet, les collectivités peuvent solliciter l’EPF pour préparer, sécuriser et maîtriser les coûts de l’opération.
Pour permettre le projet d’une commune, l’EPF peut acquérir un bien et en devenir propriétaire pour une durée déterminée : il s’agit du portage foncier, cœur de métier de l’Établissement.
L’EPF peut superviser des travaux de dépollution et de déconstruction pour mettre un bien à nu afin de le préparer pour sa future utilisation.
En favorisant les rencontres entre acteurs et en partageant de nombreux outils pratiques sur les questions foncières, l’EPF souhaite aider les collectivités bretonnes.
Le plan de prévention des risques technologiques de Vern sur Seiche a amené l’EPF Bretagne, sous mandat de l’État et de Rennes Métropole, à acquérir les bâtiments exposés aux risques et à les déconstruire.
Deux premiers bâtiments ont ainsi été déconstruits en 2021, et l’EPF a saisi l’opportunité d’expérimenter le réemploi des matériaux du site plutôt que de diriger ces matériaux à la destruction pure et simple.
La commune de Vern sur Seiche a donc profité de la déconstruction pour réemployer les matériaux suivants :– 16 luminaires,– 76 dalles de faux plafond,– 3 radiateurs, – 1 évier.
L’entreprise en charge des travaux a également initié une démarche de valorisation par le réemploi des matériaux restant :– 250 m2 de panneau sandwich de couverture ont approvisionné une entreprise locale de couverture,– 400 m2 de bardage des murs externes d’un des bâtiments ainsi que la charpente en bois de ce dernier ont servi directement sur site, à reconstituer les clôtures des parcelles ainsi qu’à l’étanchéité d’un bâtiment mitoyen.
Au final, sur 880 tonnes de matériaux générées par la démolition, 710 tonnes ont pu être réemployées ou recyclées. 80 % des déchets du chantier ont trouvé ainsi ici une seconde vie.