L’EPF favorise le renouvellement urbain pour limiter l’artificialisation des espaces naturels et agricoles, tout en veillant à rendre les logements créés accessibles à tous.
L’EPF accompagne les collectivités dans l’acquisition de foncier économique et commercial, et agit ainsi pour des centres-bourgs vivants et attractifs.
Les communes bretonnes peuvent être exposées à des risques technologiques, d’inondation, d’érosion ou encore de submersion marine. L’EPF aide les communes dans la mise en place des mesures foncières prévues dans les plans de prévention des risques.
L’EPF se mobilise, avec d’autres acteurs du territoire, pour la préservation de la biodiversité ainsi que des espaces agricoles et naturels.
Avant la mise en œuvre de leur projet, les collectivités peuvent solliciter l’EPF pour préparer, sécuriser et maîtriser les coûts de l’opération.
Pour permettre le projet d’une commune, l’EPF peut acquérir un bien et en devenir propriétaire pour une durée déterminée : il s’agit du portage foncier, cœur de métier de l’Établissement.
L’EPF peut superviser des travaux de dépollution et de déconstruction pour mettre un bien à nu afin de le préparer pour sa future utilisation.
En favorisant les rencontres entre acteurs et en partageant de nombreux outils pratiques sur les questions foncières, l’EPF souhaite aider les collectivités bretonnes.
Des agents d’horizons divers…
En décembre 2022 Clément inaugurait les locaux de notre antenne brestoise, rejoint un mois plus tard par Claire puis par Timothée. Ce choix était motivé par le souhait d’agir au plus près des territoires et de gagner en efficience pour les opérations du Finistère et de l’Ouest des Côtes d’Armor.
Depuis, l’équipe finistérienne de l’EPF Bretagne s’est étoffée de deux autres membres et se compose désormais de trois opérateurs(trices) fonciers, un chargé d’études et un chargé de travaux. Quatre sont originaires du Finistère et, après avoir pas mal voyagé (jusqu’en Nouvelle Calédonie pour l’une d’entre elles) ont posé avec bonheur leur valises à l’Ouest de la Bretagne.
…avec des missions variées…
Timothée, urbaniste de formation, a d’abord eu une vision « large » des territoires par le biais de la planification. Souhaitant avoir une approche plus concrète et conscient de la nécessité de privilégier le renouvellement urbain, il a postulé à l’EPF. Il accompagne les collectivités dans leurs réflexion urbaines (études pré-opérationnelles, référentiels fonciers, plans-guides…) et l’élaboration de leur stratégie foncière, tout en veillant au respect des critères EPF (densité, mixité sociale…). Enfin, de plus en plus souvent, il les assiste dans la recherche d’opérateurs par appels à projet.
Il apprécie la diversité des opérations et la pluralité des acteurs qui permettent de développer des compétences transversales. L’ensemble des compétences maîtrisées par l’établissement permet de varier les missions au quotidien.
Nos trois opérateurs(trices), Claire Périgault-Jonglez, Keilidh Laigo et Vincent Ragoubert, ont tous une formation juridique diversifiée : un choix motivé par le côté « concret » de cette discipline, en lien constant avec la vie quotidienne et l’actualité. Cette base juridique solide, ainsi que leurs expériences plus ou moins longues et variées (en entreprise, chez un bailleur social ou en collectivité locale), qui ont nécessité d’appréhender des problématiques très différentes et de travailler en équipe, leurs sont fort utiles dans leurs nouvelles fonctions.
Leur goût pour les questions d’urbanisme et de développement des territoires, pour le terrain, les a en effet amenées à postuler à l’EPF où ils apprécient la grande diversité des tâches qui leur est confiée (évaluations, négociations amiables, procédures juridiques, relecture des actes d’acquisition et de cession, rédaction de clauses…), notamment celles en collaboration avec la cellule travaux, et la grande autonomie qui leur est laissée. Ils créent ce lien indispensable entre études, acquisitions, travaux, procédures juridiques, cessions… qui implique de travailler en lien très étroit avec les collègues comme avec les partenaires extérieurs. Les projets foisonnent avec de belles perspectives pour 2025 : la renaturation du site de Skol An Aod à Guissény, la transformation du site de l’ancien hôpital de Douarnenez et bien sûr, l’enrichissement humain qu’apportent à la fois le contact avec les collectivités et les négociations avec les différents propriétaires (« on apprend beaucoup sur soi-même »).
Clément Benais est, lui, le représentant de la cellule travaux de l’EPF à l’Ouest de la Bretagne : son appétence pour le volet technique des opérations l’a conduit à travailler dans le BTP, dans le diagnostic d’abord puis en conduite de travaux. Attiré par le secteur public et ayant envie de passer du côté maîtrise d’ouvrage « pour changer de point de vue », il postule à l’EPF pour le suivi des diagnostics techniques permettant d’évaluer les coûts de proto-aménagement et la maîtrise d’ouvrage de travaux de déconstruction-dépollution.
Il découvre ainsi depuis deux an le panel de compétences que l’EPF maîtrise (assistance à la définition du projet, négociations amiables, procédures juridiques, estimation de coûts, conduite de travaux, appels à projet, clauses cessions…) et le nombre d’opérations qu’il porte sur la Bretagne (environ 550 actuellement). Il apprécie la diversité de opérations qui lui sont confiées.
…pour des opérations du bout du monde
Tous soulignent l’enrichissement qu’apportent la diversité et les particularités des dossiers de l’Ouest breton, de la problématique du logement saisonnier dans les communes littorales au difficile équilibre des opérations dans les communes rurales. La montée en puissance des enjeux liés au recul du trait de côte et de la submersion marine sont également prégnants. C’est pourquoi l’antenne sera bientôt étoffée par l’arrivée d’un 2ème chargé d’études.
Concrètement, à leur arrivée, ils ont commencé par deux semaines « d’intégration » au siège de l’établissement à Rennes (logement pris en charge par l’EPF). Cette présence est nécessaire pour rencontrer l’équipe, comprendre le fonctionnement interne et découvrir les opérations. Une fois sur Brest, le lien est assuré par les échanges téléphoniques et les visios (essentiels), des réunions à Rennes, un « roulement » pour assurer une présence physique de la direction à l’antenne brestoise et surtout… les visites régulières de leurs collègues rennais pour des RV en collectivité… et un petit bol d’air iodé !