L’EPF favorise le renouvellement urbain pour limiter l’artificialisation des espaces naturels et agricoles, tout en veillant à rendre les logements créés accessibles à tous.
L’EPF accompagne les collectivités dans l’acquisition de foncier économique et commercial, et agit ainsi pour des centres-bourgs vivants et attractifs.
Les communes bretonnes peuvent être exposées à des risques technologiques, d’inondation, d’érosion ou encore de submersion marine. L’EPF aide les communes dans la mise en place des mesures foncières prévues dans les plans de prévention des risques.
L’EPF se mobilise, avec d’autres acteurs du territoire, pour la préservation de la biodiversité ainsi que des espaces agricoles et naturels.
Avant la mise en œuvre de leur projet, les collectivités peuvent solliciter l’EPF pour préparer, sécuriser et maîtriser les coûts de l’opération.
Pour permettre le projet d’une commune, l’EPF peut acquérir un bien et en devenir propriétaire pour une durée déterminée : il s’agit du portage foncier, cœur de métier de l’Établissement.
L’EPF peut superviser des travaux de dépollution et de déconstruction pour mettre un bien à nu afin de le préparer pour sa future utilisation.
En favorisant les rencontres entre acteurs et en partageant de nombreux outils pratiques sur les questions foncières, l’EPF souhaite aider les collectivités bretonnes.
C’est sous le soleil de Guingamp que 200 élus, services et partenaires se sont rassemblés pour souffler les 10 bougies de l’Établissement public foncier de Bretagne.
S’il y a 10 ans, la question de l’habitat et de son développement en avait motivé la création, l’EPF Bretagne a su innover et être aux côtés des collectivités et de ses partenaires pour engager une action publique partenariale en direction des centralités.
Dans le beau théâtre du Champ au Roy, deux tables rondes se sont succédées, non pas pour évoquer les 10 années passées mais pour se projeter sur les nouveaux défis de l’action foncière en Bretagne.
Des intervenants aux parcours divers et représentatifs de notre quotidien partenarial ont permis un débat de qualité et plein de nouvelles pistes de travail.
La mixité sociale et des fonctions des centres-bourgs, le « zéro consommation foncière » et les modalités d’échanges avec les habitants quant à leurs attentes et besoins, la reconquête des friches et la création d’un modèle économique pérenne ou la renaturation ont jalonné les interventions de l’après-midi.
Dans un monde complexe, il importe de prendre le temps d’analyser et de trouver les voies du consensus pour agir efficacement et dans la durée.
Ce fut ensuite un dialogue fécond entre Philipe Mazenc, SGAR Bretagne, et Loïg Chesnais-Girard, Président de la Région Bretagne, qui a conclu la journée.
Pour l’État comme pour la Région, l’EPF est devenu un outil commun, un outil expert et facilitateur pour résoudre les complexités qui participe à cet effort nécessaire pour faire de la sobriété foncière une des préoccupations premières de toutes les collectivités bretonnes.
Le foncier est un bien commun et son artificialisation un mauvais coup porté aux générations futures. Chaque collectivité a une part de la solution mais il faudra trouver des dispositifs financiers de solidarité pour consolider les efforts du renouvellement urbain durablement.
Aucune solution ne naîtra d’elle-même et pour le Président du Conseil régional Loïg Chesnais-Girard, « il faut continuer à innover ensemble ».
C’est une belle orientation donnée aux 10 prochaines années d’action de l’EPF Bretagne.