[10 ans de l’EPF] Table ronde 2 : Objectif zéro artificialisation des sols : comment faire sans foncier demain ?

Publié le jeudi 11 juillet 2019
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Si en 2010, la Bretagne consommait 2500 ha/ an en moyenne, ce sont près de 2000 ha/ an qui le sont cette année. C’est un mieux, mais il reste encore beaucoup à faire.

En cause, les habitudes de développement et le modèle économique associé : le renouvellement urbain s’opère rarement de façon spontanée et est plus cher, plus complexe, plus difficile.

Chercher des solutions passe par la mobilisation d’argent public. Des sujets nouveaux apparaissent comme le recyclage plus massif des friches présentes au sein des territoires, ou la renaturation selon Dominique Ramard, Président de l’EPF Bretagne. Tout ne peut être seulement à la seule charge des partenaires publics, la responsabilité et l’investissement des acteurs privés sont aussi à interroger.

 

 

 

Pour Annie Bras-Denis, Maire de Plouaret, l’important est de lancer la démarche de revitalisation des centres-bourgs. C’est long mais cela génère des effets positifs sur le parc de logements privés, notamment par l’investissement croissant des particuliers. La rénovation de logements, l’action sur les espaces publics, le travail sur les fonds de parcelles permettent d’attirer de nouveaux habitants. A Plouaret, ce sont les jeunes retraités de région parisienne mais également des familles qui viennent apporter un dynamisme démographique nouveau à la commune.

 

Gilles Gal, Directeur général de l’EPF Normandie, est venu présenter l’action d’un EPF plus ancien mais qui est lui aussi confronté aux problématiques de requalification et au modèle économique des friches urbaines. Un EPF donne du temps aux projets des collectivités. C’est important mais il faut trouver de nouvelles solutions comme l’implantation d’énergies renouvelables sur ces parcelles par exemple.

 

À Quimperlé, la reconquête de ces espaces urbains amène la collectivité à mobiliser fortement ses moyens financiers. En zone rouge du PPRI, la question n’est pas de transformer une friche industrielle en zone d’habitat mais d’en faire un espace public pour protéger les populations et permettre une ville agréable à vivre. Mais le modèle économique n’existe pas encore. Il faut accepter de dépenser de l’argent public sans retour immédiat. C’est un changement radical de l’action publique.

 

Les uns et les autres ont cependant insisté sur l’absence des opérateurs privés sur une grande partie du territoire breton. Promoteurs ou bailleurs privés sont fortement attendus par les collectivités, dans une recherche de partenariat fécond entre tous les acteurs du logement.

 

Cette table ronde a mis en lumière des sujets qui seront soumis à débat dès septembre lors de la révision du programme pluriannuel d’intervention de l’EPF Bretagne.

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