L’EPF favorise le renouvellement urbain pour limiter l’artificialisation des espaces naturels et agricoles, tout en veillant à rendre les logements créés accessibles à tous.
L’EPF accompagne les collectivités dans l’acquisition de foncier économique et commercial, et agit ainsi pour des centres-bourgs vivants et attractifs.
Les communes bretonnes peuvent être exposées à des risques technologiques, d’inondation, d’érosion ou encore de submersion marine. L’EPF aide les communes dans la mise en place des mesures foncières prévues dans les plans de prévention des risques.
L’EPF se mobilise, avec d’autres acteurs du territoire, pour la préservation de la biodiversité ainsi que des espaces agricoles et naturels.
Avant la mise en œuvre de leur projet, les collectivités peuvent solliciter l’EPF pour préparer, sécuriser et maîtriser les coûts de l’opération.
Pour permettre le projet d’une commune, l’EPF peut acquérir un bien et en devenir propriétaire pour une durée déterminée : il s’agit du portage foncier, cœur de métier de l’Établissement.
L’EPF peut superviser des travaux de dépollution et de déconstruction pour mettre un bien à nu afin de le préparer pour sa future utilisation.
En favorisant les rencontres entre acteurs et en partageant de nombreux outils pratiques sur les questions foncières, l’EPF souhaite aider les collectivités bretonnes.
Donner envie de vivre en centre-bourg, en centre-ville fut le cœur des discussions de la première table ronde.
Les difficultés des collectivités bretonnes sont réelles. La vacance des logements, la faible mobilisation des acteurs privés, le coût du renouvellement urbain sont des premières barrières à franchir.
La seconde, l’une des plus complexes à résoudre, reste de convaincre les habitants à modifier leurs souhaits, leurs représentations vis-à-vis de l’habitat.
Pour Marc Navez de la DREAL, sans partenariat pas de solution. C’est l’association de tous les partenaires publics, avec un travail de « broderie » qui permet de trouver des solutions crédibles et soutenables.
Ces solutions doivent aussi s’appuyer sur des réflexions innovantes pour inventer les centralités de demain. Ce n’est ni simple, ni facile mais c’est aussi le devoir des universitaires et des étudiants de contribuer à ce travail, selon Nadia Sbiti.
À Laurenan, c’est le caractère participatif de la démarche qui a été mis en avant par Valérie Poilâne-Tabart. Il faut prendre du temps, écouter, dialoguer pour entendre les besoins des habitants et les convaincre de la nécessité du changement et de l’intérêt de s’inscrire dans un projet collectif, dépassant le seul « chez-soi ». Reconstruire la ville cela permet d’économiser du foncier agricole mais aussi de reconstruire le lien social, de refaire société, de s’inventer un récit commun.
C’est aussi le point de vue de Loïc Cauret, Maire de Lamballe. Il ne faut jamais oublier que lorsqu’on se lance dans un projet de reconstruction de son centre-bourg, de son centre-ville, on ne doit pas penser simplement habitat. Il faut mettre au cœur de tout la question de la mixité : mixité des fonctions, mixité sociale, mixité des âges pour recréer une ville vivante et joyeuse. Pour cela, il faut savoir penser global et prendre ses responsabilités devant les habitants.
C’est tout le sens de l’action de l’EPF qui après 10 ans, n’est plus seulement une expérience réussie mais une belle idée devenue acteur majeur du changement et de sa concrétisation opérationnelle.